Elle ne vous a proposé que des « traitements », sans méthodes culturales  (pas d’aération, pas d’ajout de compost, pas d’ajout de semences, ni d’arrachage manuel des mauvaises herbes) et votre pelouse s’améliore.

Vous n’avez presque plus de mauvaises herbes à feuilles larges (ex : pissenlits), mais vous avez encore de la digitaire (mauvaise herbe annuelle.)

Lors d’un passage à votre domicile, l’entreprise laisse une note dans votre boite aux lettres ou sur votre poignée de porte, mais ne place pas l’affichette règlementaire sur la pelouse (cette affiche doit contenir le nom de compagnie, le nom de l’applicateur, son numéro de  certificat, le numéro du produit, le numéro de téléphone du centre antipoison, etc.) Elle contrevient alors au règlement municipal ou au code de gestion des pesticides du Québec.

L’entreprise passe en dehors des heures dites « normales », soit très tôt le matin, le soir ou les fins de semaine ou elle utilise des camions non lettrés. Il faut savoir que plus il fait chaud dans la journée, plus les pesticides sont volatiles et plus l’odeur est détectable.

Quelques jours après son passage, certaines herbes dans la pelouse ont un aspect « froissé », vert pâle, s’enroulent en forme de cuillère, ou forment des tortillons. Certaines plantes non ciblées ont des problèmes de croissance, comme des feuilles déformées aux extrémités (Tilleul, Lilas, Catalpa , autres arbustes et autres sortes d’arbres.)

Vous percevez une odeur, parfois faible, surtout en période de chaleur (belle journée chaude et ensoleillée.)